Le parfum est dans ma vie depuis toujours.

Depuis mes débuts au cinéma, le parfum a toujours été un élément important dans mes films :

qu’il soit un trait de caractère, un moyen de communication, ou encore un langage commun entre les personnages et les spectateurs. Il est question d’odeur de sainteté dans « Extase », d’une jeune héroïne qui part au Moyen Orient pour sa thèse sur le parfum dans « La chute des hommes » ; et dans mon prochain film, un adolescent maintient un lien avec sa mère devenue handicapée en lui faisant respirer une eau de Cologne qu’elle affectionnait.

Plus généralement, cinéma et parfum entretiennent une relation naturelle et profonde dans l’imaginaire collectif : le premier est jalonné d’œuvres emblématiques sur le sujet – « Parfum de femmes », « L’Odeur de la papaye verte », etc. – et le second est enveloppé d’une aura cinématographique, depuis Marilyn Monroe et ‘son’ N°5 jusqu’aux vidéos promotionnelles d’aujourd’hui qui fusionnent avec le septième art.

Un jour, j’ai décidé d’aller plus loin dans cet alliage entre mes deux passions, et de raconter des histoires autrement : des histoires olfactives qui éveillent l’imagination, les sens et les souvenirs, et ce à travers des fragrances de ma création.

Il y a un lien étroit entre les histoires que je raconte au cinéma et celles que je raconte à travers mes fragrances. Comme dans mes films, mes parfums parlent de sujets qui me sont chers.

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